Casque de soudage automatique
Lors du soudage, la vitre de protection ne s’obscurcit pas.
Démontage de la lentille de casque. Celle-ci peut se démonter facilement du casque proprement dit. Il s’agit d’un élément mesurant 110 mm par 90 mm, d’une épaisseur de 9 mm. Cet élément est constitué de 2 flasques emboîtés l’un dans l’autre et pouvant se désolidariser à l’aide d’un cutter. On a alors accès aux éléments internes comprenant une carte électronique, la vitre à opacité variable et une cellule solaire photovoltaïque. On peut alors constater que la carte électronique est alimentée par une pile bouton de type CR2032 connectée par soudure. Après dessoudage, la tension mesurée au bornes de la pile est de 0,7 V au lieu des 3 V requis pour faire fonctionner la carte électronique. Le remplacement de la pile a donc été envisagée.


La pile installée à l’origine possède 2 broches (pôle positif et pôle négatif) dont l’écartement est à peu près de 10 mm et constituées de 2 languettes soudées électriquement de chaque côté. Une isolation en plastique tout autour évite un court-circuit entre les 2 pôles.
Une pile identique a donc été réalisée à l’aide d’un morceau de gaine thermo-rétractable pour reconstituer l’isolation autour de d’une pile neuve CR2032. Deux languettes de nickel ont été soudées au fer à souder sur chacune des faces de la pile correctement orientées pour pouvoir également se souder sur la carte électronique.
Après remontage de l’ensemble, on a pu constater que le casque fonctionnait à nouveau correctement.
A priori, la cellule photoélectrique alimente la carte électronique lorsque la lumière du jour est suffisante, permettant d’utiliser l’énergie lumineuse solaire et permettant à la pile de ne pas se décharger trop rapidement. Il peut être important de ranger le casque à un endroit ou la cellule photovoltaïque se trouve éclairée au maximum par la lumière du jour, sans pour autant exposer le casque en plein soleil pour ne pas soumettre la carte électronique à une température excessive.
Le fabricant aurait pu facilement prévoir un support de pile bouton pour permettre un remplacement aisé de la pile. Il aurait pu également perfectionner le casque en utilisant une batterie rechargeable au lieu d’une pile. La batterie aurait pu ainsi être rechargée, la journée, par la cellule photovoltaïque. Le type de cellule utilisé réagit efficacement à la lumière du jour (sans exposition directe aux rayons solaires). La carte électronique, dans ce cas, aurait possédé un circuit de charge pour la batterie. Bien entendu, le prix du casque aurait été légèrement plus élevé.